Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) a rendu, le 18 juin, son avis global sur le plan national d'action pour l'inclusion (PNAI) qui, récapitulant les mesures gouvernementales en faveur de la lutte contre l'exclusion, doit être prochainement présenté à Bruxelles par François Fillon.
Dans l'ensemble, moins critique que les associations (voir ce numéro), il le juge « favorable » mais réclame des « précisions et compléments ».
Avant de se prononcer sur le fond, le conseil formule deux remarques. D'abord, au regard de la terminologie employée pour dénommer le plan, il « souhaite qu'une autre expression que celle “d'inclusion” puisse être retenue au niveau [européen] », car celle-ci ne convient pas à « un sujet portant sur des personnes » (1). Ensuite, d'un point de vue méthodologique, il voudrait une collaboration « plus collective et plus interactive [dans l'élaboration] du projet permettant l'expression des acteurs concernés : associations, personnes en difficulté, élus locaux, syndicats ». Et retient comme « piste intéressante » celle de sa « déclinaison local
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