« Suivre les conditions de la détention des mineurs de l'extérieur de l'établissement pénitentiaire », mais aussi « assurer sur place un accompagnement et un soutien individuels des mineurs par une présence et un travail quotidien auprès d'eux, en maintenant toutes les possibilités concrètes de liens avec l'extérieur (familles, services éducatifs, dispositifs d'insertion...) et tout en gardant la perspective de l'après-détention » : c'est en ces termes que Jean-Pierre Carbuccia-Berland, directeur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), définit, dans une note, la notion d'intervention continue des éducateurs PJJ auprès des jeunes incarcérés en quartier des mineurs. Une notion introduite par la loi Perben du 9 septembre 2002 et son rapport annexé (1). Pour mémoire, la réforme des conditions de détention des jeunes se poursuivra avec la création d'établissements pénitentiaires spécialisés pour mineurs (2).
L'intervention de l'éducateur répond à « des objectifs d'action éducative distincts des logiques de gestion de la détention, et plus larges que ceux actuellement poursuivis pa
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