Les détenus risquent bien de grossir les rangs des victimes des restrictions budgétaires à côté des demandeurs d'asile, des mal-logés, des prostitués... Dans une instruction du 14 mai 2003, la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) a demandé à ses services déconcentrés d'utiliser la première délégation de crédits reçue en 2003 pour solder les actions engagées en 2002 pour toutes les lignes concernant l'emploi, l'insertion et la formation professionnelle. L'ensemble du programme Insertion, réinsertion, lutte contre l'illettrisme (IRILL), qui comprend un volet formation des détenus, est particulièrement affecté par ce gel puisque les reports de crédits 2002 représentent 40 % de sa dotation annuelle (17 millions d'euros par an ), indique-t-on à la DGEFP. Comme les directions régionales n'ont reçu que 50 % de la dotation, il ne leur en reste en moyenne que 10 %
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