Dans le contexte de réductions budgétaires actuel et alors que la France s'apprête à présenter à la Commission européenne son « plan national d'action pour l'inclusion sociale » (1), le Conseil économique et social (CES) a-t-il quelque chance d'influer sur la politique du gouvernement en matière de lutte contre les exclusions ? C'est en tout cas le vœu de Didier Robert, vice-président d'ATD quart monde et rapporteur au nom de la section des affaires sociales de l'avis « l'accès de tous aux droits de tous par la mobilisation de tous », adopté le 18 juin par l'assemblée plénière, qui doit être transmis au président de la République à la fin du mois (2). Dans la continuité de ses précédents travaux, présentés par Joseph Wrésinski en 1987 puis par Geneviève de Gaulle-Anthonioz en 1995 et 1996 (3), qui ont abouti à la loi d'orientation de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998, le CES s'était en effet auto-saisi en septembre dernier d'un « avis de suite » concernant la politique menée en la matière.
S'il constate en effet que, depuis la loi de 1998, « des avancées significatives » ont été effectuées, l'avis relève l'in
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