Après avoir entendu, le 12 juin, lors de son 37e congrès, Jacques Chirac confirmer la détermination du gouvernement à « sauvegarder notre sécurité sociale juste et solidaire » (voir ce numéro), la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) (1) a affirmé sa volonté de participer à un « partenariat équilibré » lui conférant davantage de poids dans la gestion du système de santé. Rappelant que les mutuelles remboursent souvent plus de 40 % des dépenses des soins de ville de 36 millions de citoyens , Jean-Pierre Davant, son président, a dénoncé un « paritarisme de façade » contraignant les mutualistes à jouer un rôle de « payeur aveugle ». Pour changer la donne, la fédération a arrêté en congrès « 25 propositions pour réduire les inégalités de santé », présentées le 14 juin au ministre de la Santé.
Un premier train de mesures vise à instaurer « plus de cohérence et d'efficacité de la politique de santé et de protection sociale ». D'abord par la définition de priorités de santé quinquennales, votées par le Parlement, « traduites par les acteurs régionaux en stratégies d'actions et évaluées
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