Une mère est tombée dans l'escalier avec son fils polyhandicapé de 13 ans. Elle s'en occupait quasi seule depuis sa naissance. Un adolescent atteint d'une maladie dégénérative qui s'aggrave ne peut plus rester dans son lycée spécialisé dès lors qu'il doit être trachéotomisé. L'hôpital le garde 15 jours et le renvoie chez lui. Sa mère doit cesser de travailler et ne trouve même pas d'infirmière pour venir dispenser les soins à domicile. Des situations dramatiques de ce genre, Danielle Le Roux, ergothérapeute, en découvre régulièrement depuis qu'elle travaille au site pour la vie autonome ouvert en 2002 dans le Val-d'Oise.
Les associations, celles qui s'intéressent aux enfants handicapés mentaux ou polyhandicapés notamment, débordent aussi d'exemples de familles qui s'épuisent à tirer des sonnettes en vain. Cas typique, celui de Corinne M. qui
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