« Réduire les consommations et prévenir la dépendance d'une part ; lutter avec plus d'efficacité contre les trafics et les filières d'approvisionnement, d'autre part. » Tels sont les deux objectifs, révélés par le président de la République le 22 mai, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la conférence internationale sur « les routes de la drogue », du plan quinquennal de lutte contre la toxicomanie auquel le gouvernement met la dernière main. Le chef de l'Etat a notamment porté l'accent sur la nécessité d' « informer les plus jeunes, sans relâche, et d'abord à l'école, des périls qu'ils encourent » et d' « innover pour trouver les solutions les plus adaptées pour la prise en charge sanitaire des consommateurs réguliers de cannabis ». Une chose est sûre : « La France restera ferme dans son refus de légaliser ou de dépénaliser l'usage des drogues. » Mais l'application de la loi de 1970 « doit être évaluée » : « L'alternative entre l'emprisonnement et l'injonction thérapeutique ne correspond pas toujours ni à la gravité de la faute, ni à l'ambition du meilleur soin », a estimé Jacques Chirac.
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