« Le droit à la santé est inaliénable. » Tels sont les premiers mots de la « lettre aux personnes détenues condamnées » - validée par le ministère de la Justice et rendue publique le 20 mai - que s'apprête à diffuser largement, à l'intérieur et à l'extérieur des établissements pénitentiaires, un ensemble d'associations, de syndicats, de travailleurs sociaux, de médecins, d'avocats, de magistrats...
Réuni depuis novembre dernier à l'initiative d'Act Up-Paris, le collectif (1) entend, par ce courrier, informer les personnes concernées de la possibilité, ouverte par la loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades, d'obtenir une suspension de peine en cas de « pathologie grave engageant le pronostic vital » ou d' « état de santé durablement incompatible avec la détention » (2). Depuis l'entrée en vigueur de ce texte, en effet, seule une vingtaine de détenus - sur environ 60 000 -ont bénéficié d'une telle mesure.
Les raisons de ce maigre bilan ? Outre l'absence d'information générale des prisonniers et des divers professionnels intervenant en milieu carcéral, le collectif pointe notamment l'absence de coordination entre les m�
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