« Un plan d'urgence pour les personnes handicapées psychiques dans la cité. » C'est ce que réclame, à l'occasion de ses journées nationales d'étude des 23 et 24 mai, l'Union nationale des amis et familles de malades mentaux (Unafam) (1). Dans la droite ligne du « livre blanc » sur la santé mentale qu'elle avait rendu public, avec sept autres organisations, en juin 2001 (2), l'association formule « trois demandes urgentes ».
Au premier rang, la création de 10 000 hébergements adaptés, allant de places en foyer à des studios autonomes, assortis d'un accompagnement médical et « modulables dans le temps en fonction de l'évolution de la situation ». Devraient également être créés dans chaque bassin de vie des services d'accompagnement spécialisés à domicile.
Dernière priorité, la généralisation des lieux d'accueil spécialisés, ou « clubs », permettant de lutter contre l'isolement de ces publics.
L'ensemble de ces services devrait être garanti dans le cadre de plans Etat-région... une fois que la réforme de la loi d'orientation de 1975 aura permis la reconnaissance de l'existence d'un handicap psychique différent du handicap mental.
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