« “Mal nommer les choses, disait Albert Camus, c'est ajouter au malheur du monde”. Dans le languissant débat sur la loi du 2 janvier 2002, il n'est “répétition” que sur un point : la prestation de service.
« Si on a quelques raisons de se féliciter de l'existence de cette loi du 2 janvier 2002 qui est la marque du progrès, on peut s'étonner de la relative indifférence des professionnels du social qui accompagne ses dégâts collatéraux, car le prix à payer est trop cher. Tout changement dans le service rendu à l'usager provoqué par la loi peut être vu sous deux aspects en apparence opposés : selon que l'on considère ses “invariantes”, ses facteurs de maintien, sa continuité, ou à l'inverse, ses forces de transformation. Sur ses changements structurels il est possible d'en construire des images fort différentes et, pour une part, les unes et les autr
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