Environ 1,2 million de personnes vivant à leur domicile déclarent consulter régulièrement pour des « troubles psychiques ou mentaux », selon la dernière exploitation en date de l'enquête Handicaps-incapacités-dépendances (HID) menée entre 1998 et 2001 par l'Institut national de la statistique et des études économiques (1). Parmi elles, 62 % sont des femmes, alors que les hommes sont majoritaires dans les institutions psychiatriques : 56 % (2). Par ailleurs, la proportion de personnes suivies régulièrement est la plus importante parmi les employés et les professions intermédiaires, et la plus faible dans les milieux des cadres et des artisans, commerçants et chefs d'entreprise.
Autre point relevé par l'étude : les personnes suivies régulièrement pour troubles psychiques ou mentaux déclarent plus souvent d'autres déficiences. « La différence la plus importante, précisent les auteurs, concerne les troubles du langage et de la parole », sept fois plus fréquents dans cette population. Les déficiences physiques, motrices ou viscérales y sont aussi plus nombreuses. De même, logiquement, que les restrictions d'activité, avec des conséquences sur
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