« Quel avenir pour la formation des travailleurs sociaux ? », s'interroge l'Association nationale des assistants de service social (ANAS) (1) dans un communiqué du 20 avril. Certaines pistes de la réforme du diplôme d'Etat d'assistant de service social (DEASS), qui doit être achevée dans les mois qui viennent (2), lui semblent en effet préoccupantes. « Il est proposé de modifier un certain nombre d'épreuves et notamment d'“alléger” le mémoire en amputant sa partie la plus intéressante qui est la confrontation de la théorie avec la pratique (le terrain) et l'analyse croisée des résultats », explique le président de l'ANAS, Didier Dubas- que. « Nous sommes ainsi privés de la vérification des outils qui nous sont indispensables. Pourquoi ? Cette vérification serait-elle réservée aux étudiants d'université qui préparent une licence ? », poursuit-il, espérant « qu'il ne s'agit pas là de bien signifier à notre profession que nous n'atteindrons jamais le niveau de la licence par ce biais. » Alors que l'association, justement, revendique la reconnaissance du DEASS au niveau bac + 3 et s'oppose à « toute tentative de dévalori
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