Pour l'état civil, elle est Dominique Amina Bouzar. Un double prénom, reflet d'une origine métissée. Mère française (corse), père italo-algéro- marocain. Un jour, un jeune qu'elle suivait en tant qu'éducatrice lui a suggéré de réconcilier ces prénoms sur lesquels ses parents ne s'étaient pas mis d'accord. Il lui a proposé « Dounia ». En arabe : « la vie », « le monde »... A présent, c'est tout simplement la France et l'islam que Dounia Bouzar, 39 ans, souhaite réconcilier, par son travail, par ses écrits (1), par son rôle au sein du Conseil français du culte musulman...
Son enfance et son adolescence, pourtant, ne l'y prédisposaient pas : « J'ai grandi dans un milieu aisé, universitaire, de culture française, sans aucune référence re
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