« Vous savez, on a été tellement embêtés... » Ainsi doit-on expliquer, selon la secrétaire du CEF « Epivie », dans l'Allier, le mutisme de son supérieur : rien à faire, Roland Ducout, le directeur, malgré nos nombreux messages, n'a pas souhaité répondre à nos questions. Pas plus, d'ailleurs, que le cabinet du ministre de la Justice... vers lequel nous avait renvoyés la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), qui elle-même « ne communique pas sur le sujet ». Bref, silence radio sur toute la ligne, sans doute pour contrebalancer la surexposition dont a fait l'objet ce CEF, destiné à accueillir huit jeunes filles de 14 à 17 ans, délinquantes multirécidivistes.
De fait, le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ-FSU et le Syndicat de la magistrature ont dénoncé, le 21 mars, le « contenu sexiste, moralisateur, anachroniqu
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