Situation paradoxale que celle des étudiants de l'Institut de formation en travail social d'Hérouville-Saint-Clair (Calvados) (1). Dans un contexte général de pénurie de professionnels qualifiés, et alors que les effectifs de leur école ne cessent d'augmenter, à la demande de la direction régionale des affaires sanitaires sociales (DRASS) de Basse-Normandie, pour faire face aux difficultés de recrutement, ils constatent que, dans leur région, « un tiers des étudiants en formation éducateurs spécialisés, moniteurs-éducateurs et assistants sociaux risquent aujourd'hui de devoir arrêter leur formation ». Il s'agit des demandeurs d'emploi auxquels est refusée l'allocation de fin de formation qui leur permettrait de continuer à être indemnisés, au-delà de leurs droits à l'assurance-chômage, jusqu'au terme de leur formation. Le motif ? Ces professions n'ont pas été inscrites sur la liste des « métiers en tension », c'est-à-dire identifiés comme ayant des besoins en recrutement non satisfaits, établie par la direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (DRTEFP) sur la base des données de l'Agence nationale p
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