C'est la première prise de position officielle de la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) (1) après les annonces faites par Jean-Pierre Raffarin, le 28 février, à propos du processus de décentralisation (2). Le conseil d'administration de la branche famille de la sécurité sociale a, le 1er avril, « dans la perspective des prochaines lois organiques de décentralisation », défini sa position sur la gestion du revenu minimum d'insertion (RMI), dont le « vrai pilote », selon le Premier ministre, sera désormais le département, seul à « décider l'admission, veiller aux conditions de versement de l'allocation, assurer l'insertion ».
Première exigence de la CNAF : « Les règles d'attribution et le montant du RMI doivent être déterminés par une législation nationale. » Une nécessité « au plan de l'égalité et de la cohésion sociale ». Ce qui, d'ailleurs, n'a pas été remis en cause par le gouvernement.
Par ailleurs, le réseau des caisses d'allocations familiales (CAF), qui a beaucoup investi ces dernières années pour mener à bien sa mission, « a démontré sa capacité à gérer le RMI », réaffirme l'institution (3). Une
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