La proposition, formulée par l'Observatoire de l'action sociale décentralisée (ODAS) (1), de confier l'entière responsabilité de l'instruction du revenu minimum d'insertion (RMI) aux caisses d'allocations familiales (CAF) ou à la Mutualité sociale agricole « porte en elle un certain nombre de risques », relève l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas) (2). Son bureau national, dans un courrier adressé au président de l'ODAS, Pierre Méhaignerie, explique notamment qu'en confiant au centre communal d'action sociale (CCAS), en 1988, le « suivi administratif et social global du RMI », le législateur a reconnu en lui « l'un des interlocuteurs de proximité des personnes en situation de précarité, bien repéré, connu et reconnu pour sa tradition d'accueil, auquel elles s'adressent de manière naturelle et spontanée ». Faire reposer cette instruction sur les CAF - « un nouvel interlocuteur, non seulement éloigné du lieu où s'exprime la demande mais devant également faire face à un nombre de demandeurs toujours plus important » -entraînera « une complexification du dispositif, susceptible de dérouter, voire de
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