La réforme des compléments de l'allocation d'éducation spéciale (AES), passés de trois à six en avril 2002, soulève des difficultés, comme l'ont déjà souligné certains parents d'enfants handicapés (1). L'Association des paralysés de France (APF) (2) vient de rendre publics les résultats d'une enquête menée dans 30 départements. Sur 200 familles concernées, 58 % se trouvent avantagées par les nouvelles dispositions, 11 % ne voient pas de changement et 31 % sont pénalisées.
Les griefs de ces dernières portent sur la disposition selon laquelle ce n'est plus le handicap de l'enfant qui est pris en compte mais la réduction ou la cessation d'activité des parents. Cette faculté n'existe pas dans les familles monoparentales, où le parent ne peut arrêter de travailler et n'a pas non plus les ressources suffisantes pour embaucher une tierce personne, souligne l'APF. L'association relève aussi d'autres situations qui ne « rentrent pas dans le cadre », comme celles des parents qui ont aménagé leurs activités pour être plus disponibles sans renoncer aux 35 heures.
Une autre critique, plus générale, porte sur le questionnaire « intrusif et culp
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