Il fallait s'y attendre. Dans la mesure où le plan présenté le 25 mars par Dominique Versini (voir ce numéro) n'est guère différent de son pré-projet de décembre, les réactions associatives sont dominées par le même sentiment qu'alors : la déception (1). Renforcée encore par le fait qu' « aucun des thèmes dont Alerte avait demandé l'introduction - demandeurs d'asile, prostitution, insertion par l'activité économique pour n'en citer que quelques-uns - n'a été pris en compte, aucune des lacunes sectorielles n'a été comblée », souligne Jean-Paul Péneau, directeur général de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) (2).
Il conteste, au passage, que le Conseil national de lutte contre l'exclusion (CNLE) ait, comme l'affirme Dominique Versini (voir ce numéro), rendu un avis clairement favorable sur ce plan. « Le CNLE s'est gardé de le qualifier positivement ou négativement. Il a apprécié d'être consulté, mais a rendu 10 ou 15 pages de propositions visant à remédier aux carences du projet » (3).
« Ce plan est un peu décevant car il n'est pas de grande envergure mais est composé de n
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