« A Paris, l'allocation personnalisée d'autonomie compromet le maintien à do- micile des personnes âgées dépendantes. » La proclamation paraît provocatrice, surtout au moment où gouvernement et parlementaires rabotent déjà le dispositif mis en place en janvier 2002. Mais la Fédération des associations de soins et services à domicile (Fassad) (1), qui regroupe 34 prestataires de la capitale, persiste et signe.
A cela, il y a d'abord une explication propre à Paris, où le système d'aide était plus généreux... avant. « Depuis les années 80, explique Bernard Ennuyer, directeur d'une association, les personnes qui en avaient besoin obtenaient facilement 3 heures d'aide par jour, soit 90 par mois. 10 % de nos usagers bénéficiaient de ce régime. Les choses ont commencé à se dégrader avec l'institution de
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