« Le monde s'est soudainement effondré autour de nous. Nous étions traumatisés, pétrifiés. Nous ne connaissions pratiquement rien de la trisomie, mais l'évocation de la déficience intellectuelle était pour nous insupportable », expliquent Martine et Pierre, qui ont donné naissance à Sophie il y a sept ans. « Désespérés à l'idée de sacrifier le reste de [leurs] vies », les jeunes parents ont beaucoup de mal à concevoir l'avenir avec Sophie. L'imaginer sans elle leur paraît néanmoins de plus en plus improbable. Grâce aux informations claires et précises- « sans compassion ni complaisance » - qu'ils recueillent rapidement auprès de la pédiatre responsable du centre d'action médico- sociale précoce (CAMSP) de Versailles, puis de pa- rents d'enfants trisomiques avec qui ils entrent en relation, « les préjugés et les a p
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