La direction des affaires criminelles et des grâces a élaboré un guide méthodologique traitant tout particulièrement de la représentation judiciaire et de l'accompagnement des enfants victimes de sévices sexuels (1). Ce guide procède d'un double constat : il n'existe pas de définition légale de l'administrateur ad hoc, lequel a vu son domaine d'intervention s'élargir à la suite de la loi du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions de nature sexuelle et la protection des mineurs ; en outre, le contenu concernant leur formation diverge selon l'association organisatrice. Pour ce faire, la direction a commandé des rapports aux parquets généraux afin de dégager les pratiques et les actions innovantes sur cette question.
Le guide, synthèse de ces différents rapports élaborée par un groupe de travail associant notamment la direction de la protection judiciaire de la jeunesse, la direction des affaires civiles et du Sceau, des avocats et les principaux intéressés, débute par une série de préconisations portant sur la saisine, la mission et la formation de l'administrateur ad hoc. Il est ainsi mis en évidence que celui-ci
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