Ainsi, Pascale Odièvre, 37 ans, n'aura- t-elle pas accès à l'intégralité de son dossier d'ancienne pupille du service de l'aide sociale à l'enfance. En tout cas pas aux « éléments identifiants » sur ses mère et père naturels et les trois frères qu'elle y a trouvés en 1990. Empêchée de « découvrir la vérité concernant un aspect important de son identité », elle reprochait à la France de ne pas assurer « le respect de sa vie privée », au sens de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme.
Dans son arrêt, la cour relève que sont en présence « deux intérêts difficilement conciliables » : celui de la mère et cel
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