Abaissement d'un tiers du seuil d'exonération de toute participation financière au plan d'aide, qui passerait de 949 € de ressources mensuelles à 623 €. Hausse de la participation maximale qui, de 80 %, serait portée à 90 % et concernerait les personnes disposant de plus de 2 483 € par mois, contre 3 162 € dans la configuration actuelle. Telles sont les principales mesures contenues dans le projet de décret relatif à l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) à domicile, adopté le 4 février par le Comité des finances locales, qui doit à présent passer en Conseil d'Etat. Selon le secrétaire d'Etat aux personnes âgées, Hubert Falco, il s'agit du « seul moyen de trouver des économies pour sauvegarder la mesure ». Le coût de l'APA devrait ainsi être allégé d'environ 73 millions d'euros, qui feraient partie des 400 millions d'euros d'économies recherchées par l'Etat pour combler le déficit de financement de l'allocation pour 2003 (1).
Du côté des associations du secteur social et médico-social, les premières réactions sont hostiles à ces dispositions. Luc Broussy, délégué général du Syndicat national des établissem
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