Bousculés par les projets gouvernementaux, les acteurs de l'insertion par l'activité économique (IAE) ont le moral à zéro : désengagement de l'Etat dans les contrats emploi-solidarité et consolidé sur lesquels s'appuient les chantiers d'insertion (1), absence d'interlocuteur au niveau des pouvoirs pu- blics, sentiment général que l'accès à l'emploi des plus en difficulté n'est plus une priorité. Au-delà de la conjoncture, l'exclusion, croissance ou pas, persiste et signe. Les formes d'emploi précaire se multiplient, les « working poor » constituent une catégorie repérée, compétitivité et flexibilité font cause commune... Comment, dans ces conditions, ne pas s'interroger sur la pertinence et les finalités de cet outil d'accompagnement vers l'emploi, conjuguant formation, accompagnement et activité salarié
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