Un appel à la grève a été lancé pour le 20 décembre par le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ-FSU (1). Celui-ci entend dénoncer à la fois le volet concernant les mineurs de la loi d'orientation et de programmation sur la justice -comparution immédiate, création de centres fermés et d'établissements pénitentiaires pour les mineurs - et l'intervention permanente des éducateurs PJJ en maison d'arrêt. Autre motif d'inquiétude : « le projet de loi de décentralisation qui envisage la possibilité de transfert de l'assistance éducative et de l'investigation aux conseils généraux ainsi que la mise à disposition des personnels à ces mêmes conseils généraux ». Ces dispositions et ces projets constituent, pour l'organisation, autant d'indices de l' « abandon de la mission éducative de la PJJ et privilégient l'enfermement comme mode de prise en charge des mineurs ».
Fidèle à sa position légaliste, le Syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse (SPJJ) -UNSA (2) entend ne pas s'opposer à l'application de mesures « votées par le Parlement, dans le cadre de la République ». Mais il réitère ses inqui
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