C'est une présidente « choquée » et « en colère » qui s'est exprimée, le 21 novembre, au nom de l'ensemble du conseil d'administration de la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) (1). Réagissant aux propos de François Fillon qui a indiqué, notamment le 17 octobre au Parisien, vouloir confier, « à terme », dans le cadre de la décentralisation, la responsabilité du revenu minimum d'insertion (RMI) aux départements, « ce dispositif [devant] être géré au plus proche du terrain », Nicole Prud'homme a demandé au gouvernement de clarifier sa position. Jusqu'à présent, n'était-ce pas uniquement l'insuffisance du volet « insertion » du RMI qui avait été critiquée, celui-là même dont sont chargés les départements, en liaison avec les services de l'Etat ?
De leur côté, en tout cas, les caisses d'allocations familiales (CAF) n'ont pas le sentiment d'avoir démérité dans leur activité de gestion de la prestation. Celle-ci est versée au maximum dans les dix jours suivant l'ouverture du droit. Or il s'agit d'une prestation différentielle, donc complexe, et 1 300 techniciens ont été formés pour la liquider. En outre, les 13 0
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