« On a choisi de vivre à domicile. C'est un choix auquel l'entourage paie un lourd tribut. Les conjoints craquent », témoigne Marie-Christine Agon, psychosociologue et handicapée. « Je partage ma vie depuis 19 ans avec une personne lourdement handicapée. Du fait de l'évolution de la pathologie de mon époux, je ne travaille plus que deux jours par semaine. Et je ne souhaite pas finir ma vie avec le minimum vieillesse ! », lance Martine Lattron-Beauvais, assistante sociale. Comme d'autres, elles ont exprimé leur colère sur la situation inacceptable des personnes lourdement handicapées en France, lors de la création de la « Coordination handicap et autonomie » (1), le 7 novembre, au... Sénat. Tout un symbole en termes de reconnaissance.
Réunissant des individus (handicapés, sociologues (2), professionnels) et soutenu par 11 associations (3), « ce mouvem
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