Certes, le texte s'est amélioré par rapport aux versions initiales dévoilées par la presse, mais il « reste inacceptable » en l'état. Tel est le jugement porté par Alerte (1) sur le projet de loi sur la sécurité intérieure présenté le 23 octobre en conseil des ministres (2). Le collectif a donc transmis, le 25 octobre, une série de propositions d'amendements au président de la République, au Premier ministre, au ministre de l'Intérieur et aux parlementaires.
Parmi les « modifications essentielles » souhaitées par les associations, figure l'instauration, pour toute victime de l'exploitation de la prostitution, d' « un système de protection et d'assistance ani- mé et coordonné par l'administration en collaboration active avec les divers services d'intervention sociale ». Alerte demande également la suppression de l'article relatif à la « demande de fonds sous contrainte » : « Il existe déjà le délit d'extorsion de fonds (pour punir le racket), celui de voie de fait, celui d'insulte et celui relatif à la détention d'animaux dangereux [...], suffisants pour réprimer les faits visés dans cet article. Il n'est pas besoin de créer un d
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