Il a beau ne pas avoir d' « a priori idéologique » à l'égard des centres fermés, le Syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse (SPJJ) -UNSA (1) n'en déplore pas moins le déficit de concertation qui préside à leur élaboration. « La définition du cahier des charges des centres éducatifs fermés, sans cesse remaniée (5 e , 6 e ,7 e version ?...) », se fait « en dehors de tout dialogue avec les organisations professionnelles représentatives », regrette-t-il, craignant que, finalement, « la direction de la PJJ soit contrainte d'imposer un fonctionnement proche de l'enfermement, puis- que la dénomination même de ces centres l'y incite ». L'organisation, qui, à l'appellation de « centre fermé » - « trompeuse » et créant « un malentendu tant avec les professionnels de l'éducation qu'avec les personnes qui espéraient que ces lieux seraient réellement fermés » - préférerait celle de « centres sous contrôle judiciaires », souligne pour sa part la nécessité de mettre en place une « progressive autonomie du jeune ». Et estime « absolument essentiel que les éducateurs puissent conserver de la souplesse dans
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