Le Conseil national du sida (CNS) réaffirme, dans un communiqué du 22 octobre, « son attachement à la poursuite de la politique d'information du public et de réduction des risques de contamination par le VIH ». Un message lancé au gouvernement la veille même de la présentation, en conseil des ministres, du projet de loi sur la sécurité intérieure, lequel marque, entre autres, un « raidissement de l'attitude des pouvoirs publics » en matière de prostitution (voir ci-dessus).
« Il est essentiel que les associations poursuivent leur travail de prévention », souligne le conseil (1). Or ces dernières ne peuvent mener aujourd'hui, en la matière, « des actions [...] aussi efficaces que par le passé ». La raison : « depuis une dizaine d'années, les modalités de la prostitution en France ont changé du fait notamment de l'implication croissante de réseaux mafieux transnationaux ». De plus, poursuit l'instance, « la précarité qui caractérise la condition des personnes prostituées s'aggrave et les fragilise face aux proxénètes qui peuvent leur imposer des conduites à risques pour satisfaire les clients ». Et le risque de recrudescence de
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