Tenir des promesses électorales coûteuses sans aggraver un déficit de départ important, le tout en faisant face à une conjoncture morose. Telle était l'équation budgétaire compliquée à laquelle le gouvernement était confronté en préparant le projet de loi de finances pour 2003. Présenté le 25 septembre en conseil des ministres, le texte aura connu une gestation difficile, émaillée de nombreux « couacs », hésitations et clivages au sein de l'équipe Raffarin et de la majorité sur les orientations économiques et sociales à privilégier.
« La clé de tous les arbitrages a été l'emploi », a répété le Premier ministre. Un affichage un rien paradoxal pour le secteur non marchand, confronté à une réduction de contrats emploi-solidarité et à la suppression programmée des emplois-jeunes.
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