Eloigner temporairement « certains élèves, en voie de rupture scolaire » afin de leur permettre « de reprendre le rythme normal de leur scolarité » ou, « après une rescolarisation de transition », d'être « orientés vers une formation professionnelle » pour les plus âgés qui rejettent complètement le collège. Tel est l'enjeu des classes-relais mises en place depuis 1998, dont le bilan est « positif » (1). Toutefois, afin de diversifier les partenaires qui, jusqu'à présent, étaient surtout issus de la protection judiciaire de la jeunesse, le ministère de l'Education nationale a décidé de faire appel à des associations proches de lui et « qui partagent ses idéaux ». C'est l'objet de la convention-cadre qui a été signée, le 2 octobre, entre ce ministère et trois associations- la Ligue de l'enseignement, les Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (Cemea) et la Fédération nationale des Francas. Objectif :créer une nouvelle forme de classe-relais, les ateliers-relais.
Déclinée au niveau local, cette convention- applicable pour l'année scolaire 2002-2003 mais renouvelable par tacite reconduction - devrait a
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