Les annonces faites par le ministre de la Santé, Jean-François Mattei, quant au projet de loi de financement de la sécurité sociale suscitent deux premières réactions contrastées.
Le transfert de la prise en charge de l'interruption volontaire de grossesse du budget de l'Etat vers l'assurance maladie est considéré comme une « excellente nouvelle » par la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (1). « C'est une avan- cée symbolique extrêmement importante, souligne sa secrétaire générale, Maya Surduts. Mais pour que le droit soit réel, il faut revaloriser la tarification de l'IVG qui n'a pas bougé depuis 1991. » Les associations demandent aussi la mise en œuvre effective des textes favorisant l'IVG médicamenteuse.
Si le détail du projet de loi doit être présenté en conseil des ministres le 9 octo-bre, les chiffres commencent à circuler. L'enveloppe de l'objectif national des dépenses d'assurance-maladie (ONDAM) concernant les personnes handicapées correspond peu ou prou aux programmations annoncées, diagnostique la Fédération hos
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