Attention à ce que « les choix politiques n'induisent pas l'insécurité des populations », met en garde l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) (1). « Halte à l'insécurité... sociale ! », renchérit la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) (2). A un jour d'intervalle, et à la veille de la présentation du projet de loi de finances, le 25 septembre (3), les deux fédérations ont tenu leur conférence de presse de rentrée. Dans une ambiance morose, refroidie encore par les annonces de réduction budgétaire, elles ont fait état du même sentiment d'abandon progressif des publics en grande fragilité, du manque de reconnaissance et des graves incertitudes sur l'avenir du secteur associatif.
Le 23 septembre, Hubert Allier, directeur général de l'Uniopss, a exprimé ses craintes sur les conséquences au plan social des choix politiques et financiers du gouvernement. Des choix qui, plus orientés sur la sécurité des personnes, risquent, selon lui, de stigmatiser encore certaines populations : prostitu�
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?