Après « l'affaire » du Conseil national pour l'accès aux origines personnelles (CNAOP) (1), voici celle du Conseil supérieur de l'information sexuelle, de la régulation des naissances et de l'éducation familiale (CSIS). Dans les deux cas, le nouveau gouvernement donne un coup de barre à droite dans la composition d'instances consultatives, après le coup à gauche de l'équipe précédente. Belle illustration, quelle que soit la couleur des cabinets en place, du poids de la politique politicienne dans des organismes censés pourtant éclairer sur des sujets sensibles l'action des gouvernements en toute sérénité et impartialité.
Le 6 août est ainsi paru au Journal officiel l'arrêté du 29 juillet modifiant la représentation associative au sein du CSIS. L'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) et la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (CADAC), qui a permis les avancées de la loi sur l'IVG, sont évincées de la liste des associations représentatives et reléguées parmi les personnalités qualifiées ne disposant plus que d'une voix consultative. A leur place, figurent la Confédérat
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