Alors que la « Convention européenne » (1) a repris cette semaine ses travaux pour adapter l'Europe « aux évolutions du monde et aux besoins des citoyens », plusieurs organisations de la société civile font entendre leur voix (2).
La Plate-forme des organisations non gouvernementales (ONG) du secteur social (3) réclame que l'éradication et la prévention de la pauvreté et de l'exclusion sociale figurent dans le traité parmi les objectifs prioritaires de l'Union. Elle demande également que la Charte des droits fondamentaux, adoptée à Nice en décembre 2000 (4), soit révisée pour inclure les droits au logement, au travail ou à un revenu minimum. L'intégration des questions de pauvreté et d'exclusion sociale doit être rendue obligatoire dans toutes les politiques et programmes de l'Union, estime cette organisation qui rassemble 30 réseaux et fédérations d'ONG.
Une proposition approuvée par Solidar (5) qui demande que tous les articles du traité se référant à l'exclusion sociale et à la discrimination soient votés à la majorité qualifiée pour éviter le veto d'un Etat membre. Cette organisation- qui comprend parmi ses membres la Ligue de
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