« Il faut [...] réformer immédiatement le droit d'asile » et se donner les moyens de « répondre dans un temps très bref, et un temps très bref, pour moi, c'est un temps inférieur à un mois », a déclaré Jacques Chirac dans son allocution télévisée du 14 juillet.
« Le président de la République souhaite une réforme du droit d'asile. La quasi-totalité des acteurs associatifs également » (1), répond Pierre Henry, directeur général de France terre d'asile (2). Mais « la nécessaire réduction des délais d'instruction des dossiers » ne doit pas aboutir à « des procédures expéditives et arbitraires ». La section française d'Amnesty international (3) partage le même souci : oui à la réforme, mais « dans le respect absolu du droit de demander l'asile », réaffirmé par les responsables européens lors du conseil de Tempere en octobre 1999, et en préservant l'examen individuel approfondi de chaque demande et le droit d'appel.
Pour cela, le délai d'instruction fixé par circulaire à six mois (et toujours dépassé) semble un « objectif raisonnable », soutient Pierre Henry. France terre d'asile voudrait aussi sortir «
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