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Les « enfants remèdes » au cœur d'un avis du Comité d'éthique

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Faut-il étendre la technique du diagnostic préimplantatoire non plus seulement dans l'intérêt d'un enfant à naître mais également dans celui d'un tiers et permettre ainsi la mise en route d'une grossesse dans le seul objectif d'avoir un enfant donneur potentiel à l'intention d'un autre enfant déjà né et malade ? Telle est la question à laquelle le Comité consultatif national d'éthique, saisi de ce problème à l'égard de familles dont un membre est atteint de la maladie de Fanconi (1), tente de répondre dans un avis rendu public le 8 juillet.

Pour mémoire, le diagnostic préimplantatoire, autorisé en France depuis la loi de bioéthique de 1994, consiste en un diagnostic génétique sur une ou deux cellules d'un embryon avant son transfert in utero. Il est utilisé « à titre exceptionnel, uniquement pour éviter la naissance d'un enfant gravement malade ou handicapé ». Pour les sages du comité, « la sélection d'un embryon et la mise en route d'un enfant conçu seulement comme un donneur potentiel, et non d'abord pour lui-même, n'est pas pensable. En revanche, permettre qu'un enfant désiré représente, de plus, un espoir de guérison pour son aîné

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