C'est une nécessité pour les parties civiles, « qui ne peuvent espérer le paiement des dommages et intérêts qui leur sont dus que par un prélèvement sur le fruit du travail des détenus » ; pour l'administration pénitentiaire, « qui voit dans ce travail un moyen d'occuper les détenus et d'apaiser les tensions de la vie carcérale » ; pour les détenus, « pour lesquels il constitue le plus souvent le seul moyen de subsistance » ; pour la société « qui devra accueillir ces hommes et ces femmes à l'issue de leur peine ». Le travail en prison a pourtant été peu étudié, et apparaît rarement au premier plan des préoccupations des acteurs du monde pénitentiaire. C'est à cette contradiction qu'a tenté de mettre fin Paul Loridant, sénateur de l'Essonne, membre du groupe CRC (Communiste, républi
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