Mineurs en fugues, squatters, jeunes habitués des festivals, ravers, jeunes fréquentant les structures d'accueil et d'hébergement d'urgence, jeunes étrangers isolés demandeurs ou non d'asile... Comment mieux accueillir et accompagner ces « jeunes en errance » dans leur diversité ? Tel est l'objet d'un rapport de Danielle Huèges, directrice générale de l'association Les Haltes des amis de la rue, et de Marie-Pierre Hourcade, inspectrice générale des affaires sociales, remis discrètement en février 2002 à Elisabeth Guigou, ancienne ministre de l'Emploi et de la Solidarité, et que les ASH se sont procuré (1). Reste à savoir quelle suite Dominique Versini, la nouvelle secrétaire d'Etat à la lutte contre la précarité et l'exclusion, qui a fait de la question des jeunes errants l'une de ses priorités, donnera à ces travaux.
Première difficulté, donc, cerner les caractéristiques communes de ces jeunes, dont le nombre- si l'on s'en tient aux 16-24 ans, entre la fin de la scolarité obligatoire et l'accès au revenu minimum d'insertion - serait situé, selon les auteures, entre 30 000 et 50 000. Se fond
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