« C'est un tournant aux enjeux décisifs », juge Christiane Martel, présidente de l'Union nationale des associations de soins et services à domicile (Unassad), pour qui l'accord paritaire donnera « une réponse au problème structurel de recrutement qui habite notre secteur depuis longtemps ». Le texte organise trois « véritables filières professionnelles », offre à tous les salariés une perspective d'évolution de carrière et revalorise des grilles jusqu'alors immergées sous le niveau du SMIC, précise Emmanuel Verny, directeur général de l'Unassad. Il se traduira donc par une augmentation des rémunérations. Par exemple, une aide à domicile diplômée verra son salaire mensuel passer de 1 136 € à 1 510 €. « Notre souci à présent,
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