A Evreux, un groupe de jeunes battent à mort un père de famille qui voulait défendre son fils victime d'un racket. Dans le Jura, deux adolescentes en torturent une troisième à la suite d'une rivalité amoureuse. A Lisieux, quatre mineurs infligent des sévices à un adulte handicapé mental qui avait admiré les tatouages de l'un d'entre eux... Ces trois faits divers révoltants, insupportables, sont venus, ces dernières semaines, alimenter les peurs diffuses de l'opinion à l'égard des mineurs délinquants, souvent jugés « incompréhensibles », « incontrôlables », « inaccessibles à la raison ». De nouveaux « barbares » en quelque sorte.
Sont-ils donc, conformément aux représentations communes, de plus en plus nombreux, de plus en plus jeunes, de plus en plus violents ? Les chiffres de la délinquance communiqu�
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?