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Deux plaidoyers pour une approche plus nuancée de la délinquance juvénile

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La tonalité très répressive prise par la campagne électorale en matière de délinquance des mineurs n'en finit pas de susciter des réactions (1). Ainsi, une pétition lancée par la Fédération syndicale unitaire  (FSU)   (2) et un projet élaboré à l'initiative de l'Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (AFMJF)   (3) viennent mettre en garde contre la stigmatisation d'une partie de la jeunesse, celle, en particulier, issue des catégories sociales les plus défavorisées. « C'est [...] tout un pan de la jeunesse qui est ainsi déclaré irrécupérable, et dont le seul avenir ne pourrait être que l'enfermement, la mise au ban de la société », dénonce le texte de la FSU, en réaction à la position adoptée par de nombreux candidats à la présidentielle - tous ceux de droite, Jean-Pierre Chevènement et Lionel Jospin - en faveur de centres fermés. De telles structures, dont la dernière a été fermée en 1979 (4), ont été un échec, « parce que chercher à éduquer et à réinsérer un jeune quand il est enfermé, quand il n'a aucun choix possible, aucun espace de liberté, c'est mission impossible », soulignent les

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