8 % d'emplois à temps partiel et 59 % de contrats à durée déterminée (CDD) : la réalité d'un secteur « où la saisonnalité et la précarité sont des données fondamentales » apparaît sans détour dans la première enquête commandée par la commission paritaire nationale emploi-formation de la branche animation (1). Réunissant « des organismes privés sans but lucratif développant des activités d'intérêt social dans les domaines culturel, éducatif, de loisir et de plein air », le secteur a des contours encore assez mal connus. Ce qui a motivé la commission paritaire à lancer (en 2000) un observatoire des métiers de l'animation (2) et cette enquête auprès de la totalité des 7 655 entités relevant du champ de la convention collective, identifiées par leur cotisation à Uniformation. Le taux de réponse de 30 %, reflétant bien la répartition des effectifs par région et par taille d'établissement, a été jugé représentatif.
Première précision : l'effectif total du secteur, tous statuts confondus, est évalué entre 300 000 et 350 000 salariés. Mais de 150 000 à 200 000 sont des personnels p
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