« Depuis deux ans, je regardais la télé, je glandais », explique doucement Karine. A 22 ans, cette jeune fille raconte qu'elle n'avait plus confiance en elle et pensait que tout ce qu'elle faisait « était nul ». Moins effacé, Olivier, 17 ans et demi, pris en charge par l'aide sociale à l'enfance (ASE), habite à l'hôtel depuis sept mois. Jusque-là il était persuadé que tout accès à la formation était impossible, parce qu'il est sans papiers. Arrivé en France au cours de l'année 2000, Siaka avoue qu'avant il ne faisait pas grand-chose... Trois jeunes aux parcours chaotiques où se mêlent échecs scolaires, précarité sociale, ruptures affectives et, parfois, problèmes identitaires. Et que les difficultés ont amenés à la porte de l'Espace Emergence (1).
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