« Il y a quatre ans, l'aide sociale à l'enfance de la Seine-Saint-Denis prenait en charge une centaine de mineurs étrangers isolés ; aujourd'hui, le chiffre avoisine les 400 ! », alerte Claude Roméo, directeur de l'enfance et de la famille au conseil général. De par la situation des pistes d'atterrissage de l'aéroport de Roissy, ce sont, en effet, les services de l'aide sociale à l'enfance de Seine-Saint-Denis (ASE 93) (1) qui se voient confier, par ordonnance de placement provisoire, ces jeunes, venus en France pour fuir la guerre ou la misère. Essentiellement issus de Sierra Leone, de République démocratique du Congo ou de Chine. Un afflux croissant qui provoque l'asphyxie du dispositif départemental de protection de l'enfance.
Premier problème : la place. « Ces mine
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