Responsables associatifs, syndicaux, personnalités politiques de droite ou de gauche... Ils ont été nombreux à rendre hommage à Geneviève de Gaulle-Anthonioz, qui s'est éteinte à 81 ans, le 14 février. Fleurs et couronnes tressées, une fois n'est pas coutume, avec la même sobriété, à l'image de cette grande dame écoutée et res-pectée.
L'ancienne présidente d'ATD quart monde (de 1964 à 1998), dont le nom restera attaché à la loi contre les exclusions, a-t-elle changé le regard sur la pauvreté ? En tout cas, comme l'exprime Jacky Mamou, président d'honneur de Médecins du monde, elle a incarné l'esprit de résistance face à la pauvreté. « Une résistance qui dépend des politiques, mais aussi de chacun d'entre nous. » Attitude qui s'enracine bien sûr dans l'histoire de celle qui, déportée à 22 ans, avait été éprouvée dans sa chair par la négation de tous les droi
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