Jusqu'à présent, le ministère du Logement n'a joué qu'un rôle assez effacé dans les politiques nationales et locales de sécurité. [...] La crainte de stigmatiser les “quartiers” en parlant d'eux sous l'angle de l'insécurité l'a jusqu'ici manifestement emporté sur l'idée que l'insécurité soit elle-même un facteur essentiel de stigmatisation. » Ce constat émane du magistrat Didier Peyrat, rédacteur d'un rapport sur « la sécurité dans le logement social » (1) que lui avait commandé en juin... la secrétaire d'Etat au logement. Preuve, incontestablement, que les temps changent.
Certaines de ses propositions ont même été reprises par Marie-Noëlle Lienemann dans la foulée de la présentation de ce travail, le 12 février. Ainsi, une mission « sécurité dans l'habitat » va être créée au sein du secrétariat d'Etat, qui devra repérer les infractions les plus fréquentes ou les moins signalées, développer les procédures de signalement, mettre au point des indicateurs pertinents à l'échelle d'un quartier, voire d'une cage d'escalier. Par ailleurs, les organismes locatifs sont encouragés à s'investir dans les contrats locaux de sécu
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