Alors que la délinquance des mineurs est l'objet de surenchères électoralistes et qu'une commission d'enquête a été créée au Sénat (1), un collectif d'hommes politiques (de gauche), de juristes, et d'anciens professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) a décidé de replacer les débats à leur juste place, loin des propos démagogiques des uns et des autres. Lassé des discours sur le tout sécuritaire et constatant que la PJJ n'arrive plus à faire face à un certain nombre de problèmes de société, il vient ainsi de lancer un appel « pour le maintien de l'ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs et pour une réforme des modalités de recrutement des personnels de la PJJ ». Car ce sont bien ces dernières, défend-il, qui posent aujourd'hui problème. Et c'est ce message qu'entend marteler le collectif - fort aujourd'hui d'une vingtaine de personnalités (2) - réuni autour de Jean Pontier, député de l'Ardèche (PRG), espérant sensibiliser la classe politique, l'opinion publique, mais aussi les jeunes professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (3).
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